jeudi 28 février 2013

Tadam... (Résultats concours Be Goody)


MERCI à tous pour votre participation, vos mots gentils concernant Be Goody et  le blog.

Louise-Raiponce a tiré au sort de sa main innocente, et c'est" l'anonyme Ophélie" qui a gagné (je suis quand même hyper sympa de lui accorder cette victoire, car la demoiselle a oublié de signer (merci le mail en plus car à la base elle n'arrivait pas à laisser de comm (et d'ailleurs désolée pour ceux qui ont rencontré des problèmes les 1ers jours))). Bon on peut dire qu'elle s'est battue!

Et merci à Be Goody d'offrir un de leur beau bonnet, longue vie à eux (continuez à les suivre et à les faire connaître!)!

"Anonyme Ophélie" tu recevras les infos par mail...

Merci encore !!



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mercredi 27 février 2013

Jour tout gris

Aujourd'hui c'est une très dure journée. Je posterai les résultats du concours demain. ..
Désolée et je ne vous oublie pas...
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lundi 25 février 2013

Eduquer son enfant : apprivoiser les doutes


Je suis en ce moment, il faut bien l'avouer, toute tourneboulée.
Je n'avais pas de certitude avant d'avoir mes filles, mais j'imaginais assez bien l'avenir de notre future famille. Avec deux parents éducateurs spécialisés, mes enfants allaient être vernis!

3 ans et demi après, et deux enfants plus tard (des vrais à moi, non modelables à volonté), je me pose plus de questions qu'il y a de cheveux sur les têtes de mes deux filles (et elles sont chevelues).
Eduquer ses enfants, ce n'est pas si simple, pour plusieurs raisons.

  • Ce sont NOS enfants, et pas ceux des autres

Par conséquent, pour l'objectivité, on repassera. Quand Louise chouine, elle a une raison valable. En revanche, la petite fille qu'on ne connait pas, elle fait un caprice... C'est moche mais c'est presque ça.
Dans mon métier, j'ai travaillé avec des enfants et ados dits difficiles, ou ayant des troubles envahissants du développement. Et bien c'était plus simple! J'étais cohérente, mais nous étions une équipe, et je n'avais pas signé à vie... Mais il s'agit maintenant d'un gouffre sans fin. Argh!

  • C'est notre premier

Nous sommes donc débutants. Chaque nouvelle situation est inconnue, on teste, et on se plante parfois. Je vois bien la différence avec notre cadette: on ne se fait plus avoir! Quand on repense à toutes ces nuits blanches, à tout ce qu'on a instauré avec sa grande soeur, on se dit qu'on aurait pu faire plus simple. Mais c'est le propre de la vie, il faut avoir vécu pour vraiment se faire une idée.

  • Nous sommes 2...
Et tant mieux me direz-vous! Mais comme j'en avais déjà parlé ici, l'arrivée d'un enfant peut bousculer. On se découvre autrement. On ne soupçonne pas toujours les postures éducatives qu'aura son conjoint. On retransmet tellement de notre enfance... Etre parent nous ramène à tout ce qu'on a vécu, chacun le gère à sa façon.

  • ...et tout un monde...

Eduquer, c'est préparer notre enfant à vivre dans notre société. Cette société qui nous juge, qui nous range, qui nous bride.
Il ne faut pas sous-estimer le regard de l'autre dans l'éducation qu'on donne à nos enfants. On se perd un peu entre les dizaines de modèles éducatifs prônés par les médias ou notre entourage. On doit aussi être en accord avec les normes de l'école, de la nounou... On reçoit pas mal de commentaires, certains passent, d'autres nous touchent.
     
Alors quand comme en ce moment je me perds, me désespère ("Pourquoi ma fille n'écoute pas???"), je lis...
La blogosphère est riche, chaque blog nous tend une main, dédramatise.
Comme je ne peux pas tous les citer (il faudrait tout de même que je fasse une blog'roll un de ces jours), je vous note ici ceux qui, en période de doute ++++++++, m'offrent du rêve (et des vraies solutions aussi!).

Les Supers Parents (et oui, il y en a!)



Et vous? Arrivez-vous à être suffisament sûre de vous?



Et juste une petite note, le concours Be Goody continue jusqu'à mercredi!
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vendredi 22 février 2013

7 instants #8

Semaine soleil! Alors on se roule dans l'herbe (très) fraîche, on grimpe aux arbres, on boit des verres en terrasses, on bouffe des feutres...Vacances pour tous (sauf pour moi), soyons barjots!

 


 

1. On s'en fout, on s'allonge dans l'herbe, il y a du soleil!
2. Et on grimpe aux arbres, c'est très haut, Maman flippe, mais y a du soleil!
3. On fête Valentine!
4. First terrasse 2013. Ou comment me donner le goût de vivre.
5. Vaste projet
6. 100 jours du bac (si vous connaissez?)
7. Bon appétit Valentine, le bleu c'est le meilleur!

Initiés, relayés, déclinés par Miss James, MarjolieMaman,la Loute, Deedee et bien d'autres, les Instagrams et autres Bits+Pieces sont à chaque fois pour moi un rendez-vous incontournable : une belle et simple expression du quotidien. N'hésitez pas à laisser le liens vers vos images en commentaires!
 
Et n'oubliez pas, le concours Be Goody continue jusqu'au 28 février!!
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jeudi 21 février 2013

De la belle laine et du coeur...(Concours Be Goody !!!)

Photo Jérémy GALAND

J'ai de la chance aujourd'hui! Je vais pouvoir, grâce à Be Goody, vous offrir un cadeau... joli, pratique et éthique!

Be Goody, c'est une association à but non lucratif, créee par Marie et ses deux frangins, Pierre et Matth.
Leur projet, c'est de lutter contre la précarité et l'isolement des personnes âgées. Le tout, en nous tenant chaud à nous aussi, grâce à leurs créations tricotées de belle laine, par des charmantes mamies!

La laine est choisie avec soin, pas loin (chez des "artisans lainiers en short si possible"!).
Tous les articles sont bien pensés, notamment chez les touts petits.
Toute la famille trouvera son bonheur, et chaque modèle est personnalisable. Tu choisis donc si tu veux un pompon, si tu le veux petit ou grand, la couleur qui te sied le mieux... et tu peux même hésiter entre tous les choix de modèles ,ou aussi tout acheter, et tu feras une bonne action!

Car oui, choisir son bonnet, son écharpe, ou un plaid chez Be Goody, c'est soutenir un beau projet. C'est permettre aux personnes âgées d'être valorisées autour d'une activité qu'elles aiment et savent faire. C'est donner un peu de sous à l'association pour qu'elle vive et organise des moments conviviaux pour ces personnes.

Pour tenter de gagner un bonnet sans pompon au choix sur le site de Be Goody, il suffit de laisser en commentaire l'article que vous avez préféré sur leur site (plein d'humour et au design à tomber).
Vous pouvez aussi liker leur page Facebook, c'est aussi un moyen de les faire connaître et donc de les soutenir!

De mon côté, je relève les copies le 28 février (tirage au sort) et vous souhaite bonne chance!!


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mardi 19 février 2013

Parents heureux... Dînons à 2!

Une fois par semaine, on sèche le repas à 4...

Celui pendant lequel on donne à manger à nos deux filles en même temps. Quand il y a un bébé, l'autre redevient souvent bébé.

Celui où on ramasse 95 fois les jouets / morceau de pain donné à Valentine pour l'empêcher de crier...

Ce repas où "On dit que toi t'es la maîtresse, que Papa c'est Lola, et moi je...". Et attention ne perdons pas le fil, Louise veille.

Ce repas où on écoute beaucoup Louise (ce qui est sympa franchement). Même si parfois on aimerait discuter aussi.

Ce repas dynamique qui exige 18 levers de table : sauce tomate / sel / yaourt / non pas celui là / je voudrais le verre chien, ou non le verre comme Maman / je veux mon coussin / j'ai tout renversé...

Ce repas quelquefois stressant, où elle ne mange rien, ne mâche pas, grimpe sur les chaises (trop) hautes...

Ce repas qui se doit d'être le plus souvent équilibré, sans truc trop épicé, ni trop de salade verte.

Ce repas qui 18 fois sur 20 est froid.

Mais un soir par semaine on couche les filles. On se fait un plat simple qui pique. On débouche une (bonne) bouteille. On mange au calme, de temps en temps devant la télé. On discute, on enchaîne les bouchées, on RESTE ASSIS. Moi, j'aime tellement ça que je peux rester des heures à table,à siroter mon verre en m'enfilant la boîte de fromage.

On ne sort pas beaucoup à deux. Du genre une fois tous les 4 mois, et encore, c'est souvent pour rejoindre des amis.
On a certes du temps quand les filles dorment. Mais on est naze, on bloque sur un film, on se douche, en clair on ne se pose pas vraiment ensemble.
Mais ce repas rituel c'est juste le truc très simple à faire et qui change tout. On se retrouve. Dans notre quotidien. Et c'est bien. Tsoin-tsoin!


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lundi 18 février 2013

Yes I cook


On n'a souvent pas le temps. Ou la flemme. On surestime parfois la difficulté, le coût... Ou tout simplement, on n'a pas l'habitude, on n'a pas été éduquée à ces choses là.

Plus j'avance dans mon rôle de maman, et plus la cuisine prend une place importante. Et au moment où l'actu (enfin) s'interroge sur ce qu'il y a dans nos assiettes, apporter mon témoignage me semble opportun.

Cuisiner, ce n'est pas forcément cher et compliqué. Voici comment je m'organise...

Les courses

Je vis un peu à la campagne (soit pas très loin d'une ville moyenne). Et détrompes toi citadin(e), ce n'est pas là qu'on peut allègrement chercher ses produits frais chez le fromager du coin, parce que le fromager, il n'est pas à moins de 40 bornes. Idem pour le boucher, le poissonnier... Donc la grande surface ou moyenne surface reste malheureusement incontournable.
Là-bas, on achète lors du plein pour la semaine : des fruits frais, du poisson frais, de la viande ou de la volaille chez le boucher (pas trop, juste pour 2 ou 3 repas). Un peu de lard et jambon à la coupe. Surtout, évitons la viande discount, les cordons bleus et autres nuggets... C'est bien plus facile de rouler un peu de dinde dans un oeuf et de la chapelure faite ave des restes de pain!
Yaourt nature bio, beurre, bon fromage. Pas de râpé tout prêt: ce n'est pas très bon, et ça  s'abîme vite.
Des légumes surgelés non cuisinés vont dépanner.

Je vais de temps en temps au magasin bio pour faire le plein de produits en vrac : lentilles, riz, fruits secs, cacao, infusions... C'est aussi là-bas que j'achète de la blédine pour Valentine.

Je récupère chaque mercredi mon panier de légumes bio et oeufs chez un producteur du village. Pour 7 euros, j'ai tout ce qu'il me faut en légume de saison. Ici pas de courgettes en hiver ni de poireaux en été. Et c'est très bien comme ça! Quand on consomme les légumes juste pendant la bonne saison, on ne s'en lasse pas et on sait les apprécier (surtout qu'ils ont meilleurs goût!).

 La préparation

Il faut se lancer! Beaucoup de plats sont très simples et tellement meilleurs que des plats cuisinés... Poêler des champignons avec un peu d'ail, d'échalote et de persil. Faire une terrine en 5 minutes (même dans un moule à cake), la déguster avec une bonne salade verte. Faire mijoter une viande et en profiter pour jouer avec ses enfants. La manger le lendemain, encore meilleure. Simplifier les choses le soir, et mixer les légumes pour en faire une bonne soupe. Préparer des crèmes au chocolat au lieu d'en acheter. On se sent vraiment mieux quand on mange du vrai.
Niveau organisation, le week-end j'ai évidemment plus de temps. C'est là que je réalise les compotes ou autres desserts. Le soir, jamais de viande (mais parfois un peu de charcut') : des pâtes au légumes, salades pommes/lardons/fromage/mâche, oeuf à la coque, pizza maison (pâte faite en grande quantité puis congelée), pommes de terre sautées...

Et les bébés?

Si Louise a soupé souvent de petits pots industriels, ce n'est pas le cas de sa petite soeur. Et vous savez quoi? Je ne perds pas plus de temps, ni d'argent.
Un tout petit peu d'organisation, et un congélo ont changé les choses.
Je cuisine les petits pots au moins par 6, le kilo de légumes y passe. Un pour tout de suite, les autres au congélateur. Avec le temps, les réserves se créent et je ne m'y mets qu'une fois par semaine.
Compotes une à deux fois par semaine (ça dépend si sa grande soeur lui pique).

Tout ça pour quoi?

Cuisiner me détend (si si). Quand on fait des bonnes choses avec des bons produits, on se fait du bien, on réalise quelque chose de positif, de concret.
On partage. Et c'est vraiment bon pour la santé de manger maison. Méfions nous des additifs, matières grasses, sucres et sels cachés dansles produits industriels!
En tout cas, chez nous, l'hiver s'est passé sans microbe.
Ca sent bon dans la maison. On marque ainsi les saisons... on fabrique plein de souvenirs, on marque le temps avec nos sens.

Des liens qui expliquent tout bien

  • Elisa sait donner envie
  • La tambouille toute bien expliquée
  • Et un de mes secrets (qui certes a un prix mais quelle révolution!)
Bonne cuisine!









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mercredi 13 février 2013

7 instants #7

Une semaine toute bio, une semaine au chaud. La lassitude pointe le bout de son nez, alors en attendant de mettre enfin nos orteils dans l'herbe douce, on occupe nos dix doigts, on va à la ludo, et on prend soin de soi!



1. Pompon fourchette pour essayer de faire le rideau de Zess
2. Viva Ludothèque!
3. Good night and so good
4. Occupe Louise pendant des heures...
5. Squatteurs de bibliothèque
6. 3 fois par jour
7. Louise et sa Mamie, par Louise

Initiés, relayés, déclinés par Miss JamesMarjolieMaman,la LouteDeedee et bien d'autres, les Instagrams et autres Bits+Pieces sont à chaque fois pour moi un rendez-vous incontournable : une belle et simple expression du quotidien. N'hésitez pas à laisser le liens vers vos images en commentaires!


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mardi 12 février 2013

L'amour sans le faire

J'ai refermé hier soir un livre comme j'aimerai en lire à chaque fois.
Tendre, touchant, mais pas mièvre.


Franck et Louise (quel beau prénom) sont deux personnages abîmés. Elle veuve et maman paumée. Lui en errance, en solitude, en brouille avec sa famille.
Il se retrouvent dans la ferme des parents de Franck, dans le lot.
Leur rencontre autour d'un petit garçon et de la campagne est d'une justesse infinie. Chacun va tenter d'apprivoiser sa vie, grâce à l'autre, et grâce à cette campagne, riche de gens et de lieux inspirants.
Franck et Louise vont s'aimer, tout fonctionne, mais pas de la manière dont on en a l'habitude.

L'écriture est délicate, sans chichi mais très jolie.
La naissance des sentiments, les liens qui se créent entre tous les personnages du livre nous donnent envie d'aimer encore plus. Le rappel à la nature ne m'a pas déplu non plus...

Une phrase:

"Ne pas pouvoir s'aimer c'est peut-être encore plus fort que de s'aimer vraiment,peut-être vaut-il mieux s'en tenir à ça, à cette très haute idée qu'on se fait de l'autre sans tout en connaître, en rester à cette passion non encore franchie, à cet amour non réalisé mais ressenti jusqu'au plus intime, s'aimer en ne faisant que se le dire, s'en plaindre ou s'en désoler, s'aimer à cette distance où les bras ne se rejoignent pas, sinon à peine du bout des doigts pour une caresse, une tête posée sur les genoux, une distance qui permet tout de même de chuchoter, mais pas de cri, pas de souffle, pas d'éternité, on s'en tient là..."

L'Amour Sans le Faire
Serge JONCOUR
Flammarion
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vendredi 8 février 2013

L'ambivalence des désirs d'une jeune maman (archive avril 2012)



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Un simple passage en ville après mon hibernation a fait ressurgir en moi une envie viscérale de vivre à nouveau comme il y 3 ans, avant de connaître le gouffre sans fin des responsabilités parentales.
Juste aller où bon me semble, quand bon me semble. Attaquer l'apéro dans une légèreté que JAMAIS je ne retrouverai. C'est à dire en s'installant en terrasse ou en rejoignant le comptoir, en ne regardant pas l'heure, en suivant les âmes joyeuses rencontrées au hasard pour poursuivre la soirée, pendant une heure ou jusq'au petit matin, selon l'inspiration. Griller des clopes en arpentant la ville, portable à l'oreille, avec pour seul souci d'être à l'heure au ciné. Appartenir à nouveau à une ville, marcher à son rythme. Etre présente dans les festivals, et pas seulement pendant une heure l'après-midi. Les vivre à 3000%. Arrêter de vivre tant que l'art et la musique et les lieux de convivialité tels que les buvettes transforment un lieu, faire corps avec l'ambiance si particulière que les artistes et la foule savent installer.
Retrouver le courage et l'inconscience de moi aussi retrouver la scène. Composer, écrire, chanter, rencontrer et partager en y croyant un peu.
Traîner... Se cultiver... Se coucher tard...Se lever tard... Faire des rencontres...
Et poutant, aujourd'hui, je sais que ces bons moments là ne me comblaient pas autant. J'aime retrouver ces atmosphères, mais une fois la soirée passée, être chez moi avec ma fille et mon homme est la la plus grande des satisfactions. Je vis à la campagne, c'est calme. Et c'est bien le calme, ma fille pofite de l'espace, et moi, j'ai réalisé mon rêve stéréotypé maison rien qu'à moi/jardin où on fait pousser des trucs/ voiture garée devant et plein à l'hyper une fois par semaine facile à décharger... Et j'en suis heureuse.
Mais il est nécessaire de retourner à ce qu'on était avant, de ne pas s'oublier. Petite L est arrivée peu de temps après la fin de mes études. L'indépendance donc, s'est avérée de courte durée. Même si j'ai "vécu ma jeunesse", j'ai parfois une sorte de crainte qu'un démon m'appelle quand mes filles auront moins besoin de moi et que la musique, la fête, ou des lubies de quarantenaire "mal réalisée" me rattraperont.
Comme souvent, la grossesse doit jouer son rôle en ce moment pour me faire baver d'envie devant les interdits. Nul doute que la première sortie festive sans enfant remettra les pendules à l'heure. Je connais mes valeurs.
Mais même si être maman me passionne, au point d'en faire un blog d'ailleurs, parfois la nostalgie est immensément forte. Dans ces cas là, une piqûre de rappel sous la forme d'une sortie bien dosée, ou d'une répet' comme avant, sait apaiser le feu qui brûle bien sous ma tenue de maman quinefumeplusquilitbeaucoupquicuisinefraisquivaàlabibliothèquequiestorganiséeetprévoyantequisecouchetôtetselèvetôt...
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7 instants (archive avril 2012)

Une semaine en dents de scie... La grossesse et l'isolement me pèsent. Heureusement, les cloches de Pâques sont passées, l'homéopathe aussi! Résumé en images...
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1- Nala la lionne selon Petite L (qui sait pourtant à quoi ressemble un cheval)
2- Homéopathie pour réguler humeurs de femme enceinte...
3- Coco trouvé
4- Julien Doré écrit sur mon sac (bon, c'était il y a bien longtemps...)
5- Cygne chez les grands-parents
6- Joies de la fin de grossesse
7- Activité colle
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Carnet retrouvé (archive avril 2012)

Carnet retrouvé...
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Depuis que je suis enceinte, j'ai perdu un nombre incalculable de choses plus ou moins importantes. Mes lunettes de vue, mon chèque fidélité Carrefour de 66 euros (arg!), un billet de 50 euros (re arg!), la première échographie de bébé (ça y est, retrouvée!), les clés de la boite aux lettres (25 fois au moins)...
Du coup, je passe beaucoup de temps à fouiller dans la maison et, comme tout le monde, j'en pofite pour remettre la main sur d'autres objets, dont j'avais totalement oublié l'existence.
C'est donc pendant ces fouilles quotidiennes que j'ai tâté de la main un carnet tout noir, tout Moleskine, tout bien fermé par son élastique depuis 2009. A l'intérieur:
-des tickets de caisse
-un post-it écrit par ma tante qui me note les personnes à appeler en Suisse pour se faire enlever l'eczéma à distance gratuitement (désolée, pas testé car perdu la liste)
-des indications de métro à prendre, adresses, pièces de théâtre à voir pendant notre séjour à Paris
-des idées d'articles pour un blog en projet mais qui n'a jamais vu le jour
-la liste des blogs que j'aimais (même qu'il y en a beaucoup que j'aime toujours) car pas d'HC pour me les regrouper
-Mon code secret de la CAF (ARG!)
- Et sutout, des listes en tout genre liées à ma grossesse: pour préparer la valise de bébé, pour préparer ma valise de maternité, des to do listes de feignasse car je ne connaissais pas ma liberté de nullipare (écouter la radio, lire tel livre, appeler Machin pour boire un verre...), la liste des personnes à qui envoyer un faire part...
Grande joie de retrouver ce carnet. Déjà pour le côté affectif et nostalgique, bien sûr, mais sutout parce qu'en 2 ans et demi, j'ai déjà oublié précisément l'ensemble des préparatifs pour préparer la naissance. Je suis donc ravie de pouvoir simplement consulter ces notes bien personnalisées, et de ne pas me retaper la liste des gens à qui envoyer un faire part , d'acheter les packs d'eau/couches/bavoirs... en suivant mes instuctions lointaines.
Donc future maman qui projette de remettre ça dans quelques temps, si tu veux toi aussi connaitre cette joie, n'hésite pas à investir dans ces petites feuilles reliées, garde les au chaud, et dans quelques mois ou années, tu pourras t'appuyer sur ton travail bien fait.
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Un bon gynéco pendant la grossesse... un mythe? (archive avril 2012)

Il y a quelques jours, mon rendez-vous chez le gynéco pour ma dernière échographie a déclenché une belle crise lacrymale (le bébé va bien (ce n'est donc pas pour ça que je pleure)).
"Ben qu'est-ce qu'elle nous fait?" a demandé le gynéco à mon conjoint. Vous noterez le côté "Je ne vous parle pas directement Madame, mais à votre mari".
Et bien voilà, Docteur: je pleure certes parce que j'ai des hormones à la noix, mais je pleure de colère parce que ça fait 2 grossesses que je pense ne pas vivre de manière optimale suite au suivi médical que vous me proposez.
Aujourd'hui, comme à chaque rendez-vous, je suis venue avec mes questions, mes craintes, ma pudeur, mon ressenti. Concernant mes questions, vous ne prenez pas le temps de me répondre ou de m'expliquer ce qui se passe exactement dans mon corps. Je sais ainsi que vous m'avez mise au repos suite à un col ouvert et à un bébé qui se présente, mais je le sais parce que ma sage-femme a eu ces infos, et a confirmé le diagnostic lors d'une consultation d'urgence où vous ne pouviez pas me recevoir.
Depuis le 4ème mois, je me plains de douleurs et m'interroge sur ma vie intime, vous me dites qu'il suffit de s'abstenir pendant quelques mois. J'apprends ensuite par le médecin que j'avais une infection, qui une fois traitée, m'a permis de vivre à nouveaux quelques instants de tendresse.
Je vous confie que j'ai parfois des contractions qui m'inquiètent, que je me suis pourtant mise au repos mais que ce n'est pas toujours évident avec une petite fille de 2 ans. Vous me répondez que si je ne suis pas capable de me reposer chez moi, je n'ai qu'à retourner bosser; et que si j'avais 4 enfants, je me débrouillerai.
Mais ce que j'attends c'est d'être rassurée, de comprendre concrètement ce que je peux faire pour que les semaines à venir gardent au chaud mon bébé, parce que depuis que je dois être allongée j'ai un peu la trouille. J'en ai aussi un peu marre que vous me laissiez les fesses à l'air sur votre "divan gynécologique" pendant 5 bonnes minutes alors que vous finiolez vos papiers, avec en plus mon homme à vos côtés.
Et à chaque consultation, c'est pareil: il faut vous rappeler mon parcours, vous ne connaissez pas mon dossier. Je ne demande pas que vous l'appreniez par coeur, mais prenez des notes bon sang, et consultez les! Je ne mets pas en cause vos compétences et vos connaissances, mais réfléchissez à la relation de soin, parce que si pour vous c'est le quotidien, pour nous ce sont des rendez-vous rares dans une vie. Et je ne fais pas partie de ces femmes qui ont une pleine confiance en ce qu'elles ressentent, alors aidez-moi à bien vivre ces 9 mois, qui sont quand même longs.

Voilà pour mon dernier rendez-vous. C'est peut-être un peu brouillon, un peu bête, mais je note là ces points concrets parce que je m'en souviens bien.
Plus généralement, je dresse pour mes deux grossesses le même bilan. Pour Petite L, j'étais suivie à l'hôpital, ce qui m'a value une prise en charge par plusieurs gynécologues différents. Pour le suivi, c'est bof-bof. Ceci dit, cela peut être un point positif quand l'un des médecins est du même gabarit que mon gynéco actuel (macho et pas à l'écoute), on se dit qu'aux prochain rendez-vous on verra le ou la gentil(le), celle qui nous demande comment on se sent et qui apporte des solutions aux troubles "secondaires".
L'attitude des gynécologues croisés m'a marquée, et ce même lors de l'accouchement, quand le chef de la maternité est venue me recoudre dans une indifférence totale... Bref, je n'ai rencontré que des toubibs "Dieu tout Puissant", plus inspirés par la technicité que par la personne qu'ils soignent.
Je vis dans une ville en pénurie de gynécologues. On n'a donc pas vraiment le choix. J'avais donc prévu pour ma seconde grossesse d'être accompagnée par ma sage-femme, mais des petites complications m'ont mené rapidement dans le cabinet du gynécologue.
Heureusement, mes séances d'haptonomie avec elle me permettent d'aborder tout ce qui me questionne dans cette grossesse. J'ai aussi profité de l'entretien du 4ème mois avec cette professionnelle. J'aborderai dans un autre article l'intérêt de cet entretien et le professionnalisme des sages-femmes que j'ai pu rencontrer au cours de mes deux grossesses.
Concernant mon expérience avec la gynécologie obstétrique, j'ose espérer qu'elle est isolée et peu représentative. Cependant elle touche à un moment important de ma vie de femme et je trouve nécessaire de souligner les maladresses et matraitances de ce milieu. J'avais lu il y quelques années le livre "Le Choeur des Femmes"(Martin Wincler, P.O.L ), que je conseille vivement parce qu'il nous ouvre un peu les yeux sur cette spécialité médicale, sur les erreurs et le manque de prise en compte des patientes.
Et vous, comment avez-vous vécu ou vivez vous votre relation avec les médecins lors de votre grossesse? Avez-vous confiance, osez vous dire les choses, avez-vous des réponses?
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Quand tu es si sage... (archive 28 mars 2012)

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Quand tu colories avec application;
Quand tu manges toute ton assiette proprement et qu'en plus elle est remplie de légumes;
Quand tu me dis "Bonne nuit Maman" et que tu t'allonges sagement dans ton lit, sans bondir, sans réclamer un verre d'eau, et que je ne t'entends plus jusqu'au lendemain matin;
Quand tu construis une belle cabane avec tes Duplos et que tu t'insurges si je m'appoche pour l'admirer alors qu'elle n'est pas finie;
Quand tu t'enfermes dans ta cabane et que je ne sais pas ce que tu y fais;
Quand tu chantes à tue-tête "L'amour brille sous les étoiles" en me fusillant du regard si je chante aussi;
Quand tu te savonnes toute seule, que tu te rinces sans faire d'histoire et que tu acceptes de sortir du bain;
Quand tu "lis" tes livres, concentrée et avec le ton...
Et pendant tous ces moments où tu es absorbée, concentrée dans ce que tu fais. Ces instants où tu n'as pas besoin de moi, ces longues minutes mises à profit pour réaliser des choses qui te font du bien (et qui en plus ne sont pas interdites).Moi qui attend toujours un moment pour souffler, pour cuisiner, ranger ... me plaignant que tu es dans mes pattes, je n'ai qu'une envie lorsque tu m'échappes: te rattrapper! Mais je te laisse t'éloigner de moi, tu grandis, j'apprécie...mais que veux-tu? Parfois, tes caprices, tes colères me donnent envie d'être loin. Mais quand tu es si sage, je te boufferai d'amour!
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Un livre pour...vaincre sa peur du loup! (archive)


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"Clic, Crac... C'est le loup?", d'après ma libraire, c'est LE livre. Tous les enfants accrochent sans exception.
En tout cas, de mon côté, je peux vous confirmer que Petite L n'a pas dérogé à la règle. En peu de temps, ce livre est devenu un de ses classiques. J'avais donc très envie de vous présenter ce chouette bouquin, si par hasard vous ne le connaissiez pas encore...
L'histoire? Un petit garçon (mouton?), avant de se coucher, entend des "cracs" et voit des paires d'yeux effrayantes dans le noir. Son papa (mouton?), à l'aide du clic de sa lampe torche, lui montre que ces yeux sont ceux de gentilles petites bêtes nocturnes...et finit pas endormir son fils (c'est toujours plaisant que l'histoire du soir se cloture par un endormissement général des héros...hein, les Parents?).
Le livre est cartonné et manipulable par l'enfant, et c'est là tout l'intérêt: les yeux sont visibles par des petits trous, et en tournant la page, on découvre à qui ils appartiennent. Le texte est simple, les scènes se répètent, ce qui permet à Petite L de "lire" ce livre toute seule, en criant "Papa, j'ai peur!", et en jouant la réponse du père "Mais non... ". Bon, c'est mal retranscrit, mais je vous assure que c'est bien marrant de l'entendre se raconter ce bouquin, et rien que pour ça, ça vaut le coût de l'ajouter à sa bibliothèque.
Les références: "Clic, Crac... C'est le loup" Jean MAUBILLE, Pastel (Ecole des Loisirs)



 

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7 instants (archive)

Initiés, relayés, déclinés par Miss James, MarjolieMaman,la Loute, Deedee et bien d'autres, les Instagrams et autres Bits+Pieces sont à chaque fois pour moi un rendez-vous incontournable : une belle et simple expression du quotidien.
Une semaine toujours au repos, rythmée par le printemps et une grosse pharyngite pour Petite L, qui est devenue ma copine de canapé (sauf qu'au lieu de regarder les maternelles, j'ai vu l'intégrale des Disneys...). Belle semaine à vous aussi!
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1- Jouer sur l'herbe
2- Derniers instants en pointure 22
3- Début du 8ème mois
4- Grosse fièvre pour Petite L
5- Premières fleurs dans notre jardin
6- Retour de la bibliothèque
7- Déjeuner entre adultes...
N'hésitez pas à laisser en comm vos liens vers vos instagrams et cie...
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Fille à papa (mars 2012)


On connait la réputation des relations filles-pères, ce lien qui les charme l'une et l'autre. On sait les papas vite attendris et les petites (et grandes) filles plein de prévenance à leur égard.
Petite L et son papa n'échappent pas à la règle. Leur complicité crève les yeux, personne n'arrive pour Petite L à la cheville de son père. Il faut dire que Monsieur est du genre cool, à rire de chaque bêtise de Loulou, à réussir à jouer des heures entières alors que moi je ne suis plus inspirée au bout de 30 minutes, à lui laisser faire du toboggan tête la première et à traverser le pont de singe, et quand il lui met un dessin animé, il le regarde de A à Z avec elle. Bref, au -delà de l'injuste avantage d'être simplement son père, il met toutes les chances de son côté pour gagner la place de Chouchou de Mademoiselle.
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Alors oui, bien sûr, c'est plutôt chouette. Mais Petite L pleurait si je m'occupais d'elle le matin. Quand on lisait ou jouait avec des illustrés type "Maman Chien- Bébé Chien", elle appellait toujours les parents animaux Papa Chien. Elle me repoussait de son terrain de jeu, voulair dormir avec son père et me laisser son lit, refusait que je lui donne le bain, me chassait du canapé si elle y était avec son père... Freud avait là une expression quasi parfaite de son complexe d'Oedipe. Et son papa, plus par maladresse et insouciance que par souci de me (nous) nuire, riait un peu de la situation.
J'avais conscience de son rôle à jouer, du malaise qui s'installait. Mais parfois, entre parents et amoureux, la communication passe mal, les discussions sérieuses sont reçues comme reproche. Heureusement, la parole d'un tiers (en l'occurence celle de la sage-femme lors de l'entretien du 4ème mois) a remis les choses en place. Elle a vu ma souffrance (pourtant bien cachée), et, avec son professionnalisme, a su faire comprendre à Mister P son rôle à jouer.
Et pendant 2 petits jours, il a tenu bon, face aux caprices impressionnants de Petite L. Quand elle me repoussait, il lui disait que ça le rendait triste parce qu'il m'aimait. Quand il ne voulait pas se lever le matin et que je m'occupais d'elle, il le lui disait lui-même (au lieu de me faire porter la "mauvaise" parole), et elle acceptait sa position. 2 jours, et plus jamais elle n'a fait d'histoires.
Aujourd'hui, je me rends compte à quel point ce petit problème me bouffait et gachait mes relations avec Petite L et son papa. Parce que maintenant je suis beaucoup plus zen et je profite de ma fille. Je regarde son papa sans jalousie ou rancoeur. Et je me réjouis toujours de leur complicité, de leurs jeux sans fin, même si je veille à ne pas revivre ces quelques mois.

 

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7 instants #2
Initiés, relayés, déclinés par Miss James, MarjolieMaman,la Loute, Deedee et bien d'autres, les Instagrams et autres Bits+Pieces sont à chaque fois pour moi un rendez-vous incontournable : une belle et simple expression du quotidien.
Alors même si mon panorama va toujours du lit au canapé, chaque mercredi : 7 instants piochés dans la semaine écoulée.
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1- Lait Fraise
2- Week-end Peinture
3- Nouveau Collier
4- Bonne Résolution d'Alitée
5- DIY by Petite L
6- 19 heures...
7- Un colis de cadeaux
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Le couple parental (archive mars 2012)


Etre parents nous change. Je crois qu'on peut le déclarer comme une vérité, personne ne peut affirmer être rester le même une fois touché par l'amour inconditionnel, une fois déstabilisé par les doutes, par les interrogations, par le nouveau rythme de vie. Alors rester un couple d'amoureux, hors de cet ou ces enfant(s) qui prennent toute la place, n'est pas nécessairement évident.
Je me souviens, après avoir vu le film tiré du roman d'Eliette Abécassiss "Un Heureux Evènement", avoir trouvé le parti pris du scénario bien trop tranché, trop noir, trop irréel. Oui, on peut traverser des périodes houleuses, mais comment se perdre à ce point? Comment ne pas être submergé par le bonheur de ce bébé attendrissant? Pourquoi d'éloigner?
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7 mois plus tard, une grossesse alitée dans les pattes, la fatigue et les nerfs en pelote me font revoir mon jugement. Il est rapide pour le couple d'en prendre un coup. Déjà sans enfant, les années passent et inéluctablement, font paraître nos journées d'aujourd'hui plus pâles que les premiers jours à deux. Mais avec les effets secondaires liés à la vie avec un enfant énoncés ci-dessus, il est plus facile de se perdre, soi ou l'autre. Je sais que la Mamcha que je suis aujourd'hui, alitée, non apéroisée depuis des mois et immobile est vraiment loin de celle que j'étais avant. Quand on y ajoute le stress d'éduquer et de s'occuper au mieux de Petite L, on est face à une drôle de nana. Mister P ne brille pas non plus, débordé de quotidien et de remarques sur sa façon de faire. Et nos soucis d'homme et de femmes, nos doutes sur l'éducation, nos principes parfois divergents nous fragilise un peu. Alors je comprends que l'on puisse s'égarer. Que c'est du boulot d'être parents, mais que c'est aussi du travail de rester amants.
Je n'ai aucun conseils à donner (hormis le bon sens des soirées en amoureux, des attention à donner à l'autre... ha ha ha), pas de recul sur la situation, mais soif de connaître votre avis sur la question!
Et parce qu'elles ont les mots justes pour en parler, 3 blogueuses, 5 articles en lien qui m'ont parlé...
Sasa La loute parle du film Un Heureux Evènement
Marine évoque le baby clash, la communication et le couple parental au quotidien
Marie nous offre un coaching sexuel par Vanessa Lope.
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Ranger ses livres... (archive 28 février 12)


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Au début, Petite L n'avait pas 350 livres, alors je lui avais posé délicatement dans une jolie caisse en tissu. La demoiselle renversait la caisse, les livres étaient souvent bien solides, bien cartonnées comme il faut, et elle choisissait alors l'ouvrage qui allait lui faire passer un délicieux moment de littérature.

Un jour, la caisse est devenue juste pour contenir tous ses bouquins. Les grands Barbapapas volaient la vedette à d'innocents Tchoupis, les Popis étaient tout abimés dans le fond... Il a fallu agir.

Alors j'ai simplement mis tous ses beaux livres dans une étagère "classique" type Billy, dans la chambre de Petite L, bien rangés par collections, du plus grand au plus petit... Oui, j'aime bien quand c'est un peu rangé moi!
Petite L a alors perdu le réflexe d'aller spontanément chercher un livre. Et quand elle le faisait, c'était selon une méthode de recherche qui ne collait pas vraiment à ma recherche d'esthétisme dans sa si jolie chambre toute neuve... En gros, elle balançait tous les albums au sol avant de pouvoir en choisir un.
Je me suis donc lancée dans la quête de la bibliothèque idéale pour tout petit... J'en ai vu de près (dans le magasin, en vrai quoi), de loin (sur internet), et il ne fut pas si simple de trouver un meuble accessible aux touts petits et qui contiennent plus de 30 livres.

Et le Graal a pour sobre nom "Bibliothèque à roulettes", chez Oxybul Eveil et Jeux. Elle existe en blanc, anis, prune, fushia et naturel (là-haut sur la photo, c'est fushia). Elle me semble parfaite;
- Visuellement, elle est sympa. Bon, je ne suis pas la reine de la déco mais je pense avoir un peu de goût. Elle s'intègre assez facilement dans tout style. Et elle ne prend pas trop de place. Et comme son nom l'indique, elle roule, donc toi ou ton petit la mettez où vous voulez!
- Elle est super facile d'accès. Petite L l'a adoptée de suite, elle a retrouvé l'habitude de prendre des livres souvent (pour le rangement, ca reste moi mais avec le temps...). Elle aime bien en faire le tour ou la faire tourner. Bref, plus un bouquin ne lui échappe!
- Elle contient d'après le descriptif plus de 60 livres. Attend je vais compter... Pour le coup ils ne survendent pas: 53 livres dans celle de Petite L, et pour moi il y a encore de la place.
- Elle n'est même pas trop cher (69 euros, auxquels vous pouvez souvent enlevés des offres promotionnelles).

Voici donc un objet digne d'inaugurer ma nouvelle rubrique sur les bons achats qu'on ne regrettera pas (mais qui s'appelle en fait "oh qu'il est bien cet objet pour bébé")!
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